L'endométriose

Le silence du mental : réalité ou utopie ?

1 Août 2023

Pour commencer cet article de blog, j’ai envie de te partager un peu mon histoire, celle qui m’a conduit à vivre le silence du mental.

Il y a quelques années auparavant, une partie de mes souvenirs éteints sont revenus à la conscience. Je suis peu à peu sortie de ce que l’on appelle : l’amnésie.

J’ai été victime de chocs et traumatismes dans mon enfance. Mon cerveau avait appuyé sur le bouton off pour me protéger jusqu’au jour où j’ai été prête à en prendre connaissance. « Voir » a été pour moi le début de mon réveil et de mon éveil.

J’ai senti qu’il devenait urgent de partir un moment et de prendre du temps pour moi. Assise sur le canapé de mon petit studio parisien, j’ai tourné la tête et je suis tombée sur l’ouvrage « Ce que dit Amma au monde ». J’ai alors senti une révélation : « Je vais partir dans l’ashram d’Amma en Inde ! ». C’est ce que j’ai fait.

Ce voyage a été initiatique. Lors de ce séjour, j’ai découvert le Reiki pour la première fois. Je n’avais jamais reçu de soin auparavant. Je suis passée devant une affiche. J’ai vu le symbole Reiki. Il a vibré en moi. J’ai décidé de m’initier à la pratique. Une autre révélation !

Lors de ce parcours initiatique, j’ai vu à quel point j’étais enfermée dans mon mental. Je me demandais souvent « Mais comment fait-on pour sortir du mental ? », « comment fait-on pour arrêter de penser ? », « comment fait-on pour sortir de l’ego » ? Je cherchais à comprendre. J’étais agitée, énervée de ne pas y parvenir. J’étais contractée. Je tournais en rond, ou plus exactement : mon mental tournait en rond.

Petit à petit, avec le temps et la patience, j’ai décroché sur l’attente d’obtenir un quelconque résultat. J’ai accepté de ne pas comprendre. J’ai intégré que : ne pas comprendre, ne signifiait pas perdre et, quand bien même, j’étais prête à perdre. J’ai arrêté de lutter et de chercher à contrôler mes pensées, notamment lors des méditations.

J’ai alors commencé à vraiment méditer : j’observais mes pensées agitées sans les juger, elles étaient là. Alors, à quoi bon lutter ? J’ai observé et comme un sablier ou une boule de noël que l’on agite, les flocons se sont déposés au sol et là CADEAU !!! Un espace de silence, un espace de paix. Pas un bruit, plus de bruit.

J’ai entendu beaucoup de personnes me partager qu’elles méditaient pour arrêter de penser ou pour être moins triste ou en colère.

Selon moi, la méditation ne signifie pas « arrêter de penser ». Ce n’est pas lutter contre ses propres pensées. La méditation n’a pas pour vocation de mettre un couvercle sur les émotions ou fuir sa vie. C’est encore l’ego qui cherche à fuir tout en restant engluer dans la souffrance.

La méditation est la vie elle-même. Si tu cherches, à partir de ton mental à atteindre le silence, il ne se présentera pas à toi.

Et, cela ne veut pas dire que tu ne mets rien en place dans ta vie et que tu restes les bras croisés. Il s’agit d’être détaché du résultat pour s’autoriser à entrer dans la sphère de l’acceptation de ce qui est. Si les pensées sont là, alors la méditation t’aidera à accepter qu’elles soient là. L’acceptation vient avec l’observation neutre de celles-ci.

Je précise que je n’émets aucune injonction à l’acceptation. Le mental peut vite s’emparer de ce que je te partage et entrer dans un cercle vicieux « il faut accepter, il faut méditer ». Méditer demande de prendre du temps pour toi et de surtout te « foutre la paix » comme le dit si bien Fabrice Midal. Donc, si une injonction refait surface, je te conseille de l’observer. C’est là encore le mental qui pointe le bout de son nez.

La méditation peut se pratiquer assise sur un zafu ou bien en mouvement. Ainsi, tu peux vivre une forme de méditation qui t’aide à accéder à ta présence même lorsque tu fais la vaisselle ou encore lorsque tu prends une douche.

La méditation est l’une des voies qui mène vers la présence. La présence, c’est être présent à l’instant, sans nécessairement chercher à analyser, à comprendre.

En définitive, le silence du mental n’est pas une utopie. Il est accessible à tous. Un conseil de fin ? Ralentir ! Si tu ralentis, que tu prends du temps pour toi, que tu te ressources dans le silence extérieur, tu favorises l’accès au silence intérieur.

Pour t’aider, je créé régulièrement des méditations guidées que tu retrouveras dans le cadre du podcast Ô Temple des Mots. Celles-ci t’aideront à expérimenter l’apaisement du flux des pensées. Observe ton état avant de commencer la méditation et ton état après la méditation. Tu pourras noter dans un carnet tes ressentis et me les partager sur les réseaux sociaux si tu en as l’élan. Je te souhaite un beau voyage vers ton temple intérieur.

Tendrement,

Vanessa

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